Le tourisme durable cherche un équilibre, certes difficile, entre les piliers sociaux, économiques et environnementaux des destinations d’accueil. Un voyage jusqu’en Bolivie émet une forte empreinte carbone. L’objectif est alors, qu’une fois sur place, le voyage ait un impact le plus positif possible, prenant compte des défis du pays.

La Bolivie est souvent citée comme “le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud”. Un pays aux inégalités sociales profondes, où l’origine ethnique conditionne bien souvent la classe sociale (bien que cela soit de moins en moins le cas).

Avant la pandémie, le tourisme était l’un des secteurs économiques les plus dynamiques du pays (une croissance de 4,6% de 2010 à 2020).

Les enjeux du tourisme durable sont donc forts en Bolivie. Pour Thaki Voyage, cela se traduit par une implication forte des communautés locales, beaucoup de sensibilisation et la concrétisation de projets visant à améliorer les conditions de vie des communautés.

En Bolivie, le tourisme communautaire permet de valoriser les modes de vie des communautés indigènes, tout en les accompagnant dans leur développement. Il faut toujours se poser la question : mon argent bénéficie-t-il aux populations locales ? En réalité, pas toujours… C’est tout le défi du tourisme communautaire.

L’autre défi, c’est celui de la lutte contre la folklorisation de la culture d’accueil. Dans certaines activités dites de “tourisme communautaire”, la culture est mise en scène pour correspondre à nos imaginaires touristiques fantasmés. Où est passée l’authenticité ? La frontière entre autonomisation et folklorisation est souvent très fine. 

Pour aller plus loin, on peut lire dans un article très intéressant de Voyageons Autrement, que “certaines organisations externes sans scrupules […] ne sont pas intéressées par le développement d’un tourisme qui aide la population locale, mais plutôt par le profit financier qu’elles pourront en dégager.” 

Les habitants bénéficient-ils réellement du tourisme ? Comment détecter ces dérives ?

Elles sont danseuses, couturières, agricultrices… Elles continuent à exercer le savoir-faire de leurs ancêtres et à faire vivre le pays. D’ailleurs en Bolivie, plus de 75 % de la population employée dans le tourisme sont des femmes (mais à des postes moins importants que les hommes…). 

Thaki s’engage à vous faire découvrir le courage et l’énergie des femmes boliviennes via des séjours “femme power”. 

Vous l’avez compris, la Bolivie, c’est un pays de peuples. Des peuples aux cultures ancestrales, que l’on rencontre dans le respect et l’esprit ouvert. Mais, vous le savez, la Bolivie c’est aussi de grands paysages, des montagne, des lagunes et des forêts… Un pays qui peut donc se visiter de 1000 façons différentes.

Alors pour continuer l’aventure, nous avons demandé conseil à l’équipe Thaki Voyage ! Que vous soyez à la recherche de sensations fortes, de découvertes culturelles ou de rencontres authentiques, la suite de cet article devrait vous aider à trouver la Bolivie qui vous correspond.

Avant de partir en Bolivie, vous devez être bien conscients du pays où vous allez atterrir ! Entre l’altitude et le mauvais état des routes, la Bolivie se prépare sérieusement.

Andiniste reconnue, Anne Bialek a ouvert plusieurs voies en Bolivie. Depuis des années, l’équipe locale Thaki met toute sa passion et son expertise pour accompagner les voyageurs dans de magnifiques ascensions et treks andins, toujours dans le respect de la montagne. 

Vénérés depuis des millénaires par les peuples indigènes, ici plus qu’ailleurs, la découverte des sommets dentelés de la cordillère des Andes revêt un caractère authentique, presque sacré. 

Pour que ces expéditions respectent l’environnement et contribuent au développement local, il est important de se tourner vers des guides Boliviens certifiés UIAGM (l’Union internationale des associations de guides de montagne).

Mobilité douce par excellence, le vélo est une excellente manière de visiter la Bolivie en limitant son empreinte carbone… pour celui qui est bien préparé ! 

L’altitude, l’état des routes, le dénivelé et le climat ne vous faciliteront pas la tâche mais si vous tentez l’aventure, vous découvrirez le pays sous un nouvel angle. 

Thaki Voyage propose notamment la traversée du Salar d’Uyuni et un circuit autour du lac Titicaca. Une façon originale de découvrir ces sites hyper fréquentés loin des foules.

N’ayez pas peur ! Nul besoin d’être un sportif chevronné pour profiter de la Bolivie. Les incontournables du pays se trouvent aussi dans la richesse de sa culture et la singularité des paysages.

Étrange capitale, La Paz mérite que l’on y passe quelques jours. 

Rien qu’en marchant, vous pourrez vous imprégner de l’ambiance de la ville, de ses marchés. Pour vous déplacer, empruntez les téléphériques et profitez d’un panorama imprenable sur la ville et les montagnes qui l’entourent.

Perchée à plus de 3600 mètres au-dessus du niveau de la mer, La Paz est la capitale administrative la plus haute du monde ! C’est la ville idéale pour débuter le voyage en s’acclimatant à l’altitude. 

Pas très loin de La Paz, la petite ville de Coroico au climat tropical est parfaite pour la découverte culturelle et le repos.

On vous l’accorde, la Bolivie n’est pas le pays de la gastronomie. Il serait pour autant dommage de passer à côté ! L’équipe Thaki nous conseille l’école La Manqa qui forme les jeunes en difficulté sociale à la gastronomie bolivienne. L’école a fait naître quelques restaurants à La Paz qui réinventent les plats traditionnels en créations gourmets. Parmi les plats traditionnels incontournables vous trouverez :

Le sajta de pollo, un plat originaire de la région de La Paz et qui se prépare pour les festivités. C’est un plat à base de poulet, de pommes de terre, de tunta (pomme de terre déshydratée) et d’une salade de tomates et d’oignons. 

Le  pique macho, des morceaux de bœuf accompagnés de pommes de terre frites, d’oignons et autres accompagnements. 

Les chuños, sortes de tuntas exposées au soleil et au gel. 

Fiesta de Ekeko, ou la Fiesta de las Alasitas

Chaque 24 janvier, la fête des Alasitas est l’occasion d’adresser vos vœux à Ekeko, le dieu Aymara de l’abondance et de la fertilité !

Cette fête est aussi appelée “fête des miniatures” puisque l’idée, c’est d’acheter des miniatures ce que l’on souhaiterait avoir en vrai, puis de les faire bénir par la Yatiri, le prêtre Aymara.  

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Le Carnaval Oruro

Le carnaval est le plus grand événement culturel de Bolivie. Il est célébré en l’honneur du peuple Uru. En savoir plus

Gran poder

Pour le jour de la Sainte-Trinité, le 4 juin, les riches propriétaires de boutiques défilent dans les rues. “Une fête religieuse teintée de syncrétisme, qui permet aux riches commerçants de montrer leur richesse avec des tenues et des bijoux extraordinaires !”  

Año Nuevo Aymara

Le 21 juin, jour du solstice d’hiver (la Bolivie est située dans l’hémisphère sud), a lieu le nouvel an Aymara. Cette fête marque le début de l’hiver et la fin des récoltes et donc, le repos de Pachamama (la terre-mère). 

Fête des morts 

A l’image du Mexique,  les familles Boliviennes se réunissent le 1er novembre sur les tombes de leurs défunts pour manger, faire la fête et échanger avec les âmes.

Personnages andins ©️Jorge Carrasco

Un film : Utama, la Terre Oubliée (2021). “Un très beau film  sur les communautés isolées.”

Une chanson : “Kjarkas, c’est un groupe de musique qui vous permettra vraiment de découvrir la musique traditionnelle bolivienne”.

Durée du voyage : 15 jours minimum (3 semaines idéalement). “Le voyage dure environ 30 heures et il faut plusieurs jours de SAS à La Paz (3600m) pour s’habituer à l’altitude. Vous comprendrez qu’il est inutile de venir pour moins de 2 semaines”. De plus, un voyage en avion jusqu’en Bolivie émet une forte empreinte carbone. Bien qu’il soit impossible de supprimer cette émission carbone, il est préférable de rester le plus longtemps que possible sur place (voyager moins mais voyager mieux…). 

La Bolivie, un pays dangereux ? “Ce qui est délicat c’est les conflits politiques, c’est toujours un peu rock’n roll ! A part ça, la Bolivie est le pays le plus tranquille d’Amérique du Sud ! Tu ne vas pas à El Alto le soir et comme partout, il faut faire attention aux vols à l’arraché ! Mais c’est très “bon enfant.”

Comment gérer les problèmes liés à l’altitude: “On travaille avec l’Ifremmont, des médecins spécialistes des problèmes liés à l’altitude. Tous nos nos clients ont accès aux services SOS Mam. C’est-à-dire qu’ils peuvent être au téléphone 24/7 avec un médecin spécialiste. Tous nos guides et chauffeurs ont été formés par les médecins de l’Ifremmont. On a aussi des bouteilles d’oxygène, des oxymètres et même des caissons hyperbares !”

Le mot de la fin, un message à faire passer ? “Venez en Bolivie tant que ça reste authentique. Vivez une aventure humaine. De vraies rencontres. De vraies émotions. Au fil, on a tissé beaucoup de contacts et ouvert de nombreuses voies. On est donc en mesure de proposer des séjours communautaires assez inédits. Des séjours hors des sentiers battus, originaux, qui se renouvellent au fil des ans.