Avec R-Evolution Cuba, nous vous invitons à découvrir l’île de Cuba. Ses habitants et sa culture unique rendent nos voyages profondément humains et immersifs. Nous vous emmenons découvrir ce lieu, où émerveillements et émotions rythment cette découverte cubaine.

La fondation de R-evolution Cuba est le fruit d’une découverte passionnante et longue  sur l’île.
Cela commence avec le voyage professionnel de Bruno Menu, l’un des fondateurs de R-evolution Cuba. En 2003, et pour la première fois, il découvre Cuba, La Havane, les Cubains et cette société très éloignée des stéréotypes occidentaux. C’est à ce moment là qu’il “tombe dans la marmite cubaine”. De tout ses voyages à l’étranger, il nous avoue même que Cuba est “le seul (pays) à lui avoir donné des frissons”.

(Rue de La Havane, Cuba, ©R-evolution)

Il s’associe alors, entre autres avec son épouse Monia Menu, pour fonder R-evolution Cuba, en 2006. 5 ans plus tard, et toutes les autorisations en poche, R-evolution Cuba peut s’implanter là-bas.  

Depuis, nous emmenons des voyageurs découvrir cette île émotions. Avant le Covid, nous employions 10 Cubains sur place pour guider nos voyageurs. Je passais aussi 5 à 6 mois par an à Cuba.

Cuba, “l’île émotion”

La Malecon de La Havane, Cuba,

(La Malecon de La Havane, Cuba, ©R-evolution)

De l’émerveillement cubain à la naissance du projet R-evolution

Cuba, ce n’est pas le plus beau pays du monde mais c’est le seul pays qui m’a donné des frissons. Ça ne s’explique pas. C’est un pays émotion.

Il est par exemple possible de devoir attendre 15 jours pour obtenir de l’encre. Et pourtant, en dehors des difficultés notables, Cuba reste une véritable expérience de voyage.

(Musiciens de rue, La Havane, Cuba, ©R-evolution)

(Musiciens de rue, La Havane, Cuba, ©R-evolution)

C’est tout un micro-environnement qui existe à Cuba. Suite à l’embargo imposé à l’île, c’est une société bien différente qui s’est bâtie. Isolé du monde, Cuba a dû faire face à de nombreux problèmes notamment matériels et agricoles. C’est aussi pour cela que le terme solidarité est si important à Cuba. Isolé sur une île, sans soutien extérieur, il faut être solidaire, unis et ingénieux pour (sur)vivre.

Dans cette bulle cubaine, la culture et l’éducation s’entretiennent et s’y développent par les interactions humaines sur place. L’éducation est gratuite, ainsi que la santé, et on y apprend plusieurs langues telles que le français, l’anglais, le russe, ou encore l’italien. 

(Jeunes élèves cubaines, Cuba, ©R-evolution)

(Jeunes élèves cubaines, Cuba, ©R-evolution)

C’est merveilleux, les cubains parlent en moyenne deux à trois langues. C’est un peuple hautement éduqué et qui a dans sa culture un attrait particulier pour l’apprentissage et la curiosité

Loin de la starification internationale des artistes, on découvre alors un fourmillement artistique, un réel vivier d’artistes, sur cette île. Des musiciens, chanteurs, acteurs et peintres, que R-evolution Cuba vous emmène découvrir lors de leurs voyages. Vous découvrirez alors la culture cubaine au plus près de ceux qui la font : ses habitants, ses travailleurs et ses artistes.

(Trompettiste cubain, Cuba, ©R-evolution)

(Trompettiste cubain, Cuba, ©R-evolution)

Cuba, un île à part dans les caraïbes 

(Bateau dans les eaux cubaines, Cuba, ©R-evolution)

(Bateau dans les eaux cubaines, Cuba, ©R-evolution)

(Campagne cubaine, Cuba, ©R-evolution)

(Campagne cubaine, Cuba, ©R-evolution)

Cuba n’est donc pas un pays comme les autres. Entre difficultés de ravitaillement pour certains produits du quotidien et manque d’infrastructures, implanter une activité touristique à Cuba est une dure entreprise. 

“L’exemple que je donne souvent est celui du train. Il existe des rails à Cuba, et le pays possède 3 trains. Cependant, depuis quelque temps, les 3 trains sont en réparation, et cela pour un durée inconnue. Ces problèmes rencontrés existent et nous contraignent notamment dans les choix des transports ou des itinéraires. Mais ce n’est pas grave, on trouve des alternatives, des solutions.” nous concède Bruno. 

Quand je suis là-bas, il me manque plein de choses matérielles, du confort. Mais quand je suis en France il me manque plein de choses de là-bas. Venir à Cuba résulte forcément d’un choix et celui-ci est animé par quelque chose qui ne s’explique pas, peut-être un coup de cœur pour cette île si singulière

Le tourisme à Cuba, une histoire de philosophie

(Trinidad, Cuba, ©R-evolution)

(Trinidad, Cuba, ©R-evolution)

Que choisir de faire en voyage à Cuba ?

A Cuba, nous pouvons parler de l’existence de deux tourisme. Le premier, c’est le tourisme de masse, celui des hôtels all-inclusive et des plages de sable blanc. 

Le second est un tourisme plus intimiste. C’est le voyage à la carte avec un guide chauffeur, les nuits chez l’habitant dans les célèbres casa particulares et la participation à des projets socio-culturels locaux. C’est ce tourisme que souhaitent développer R-evolution. 

Alors, qu’est-ce qu’une expérience cubaine authentique ? En réalité, il existe autant d’expériences authentiques que de voyageurs. Pour certains clients, les moments les plus marquants du voyage sont en fait les choses les plus simples : déguster des fruits que l’on ne connaît pas chez le vendeur ambulant le long de la route de Trinidad, entamer une conversation avec un cubain au détour d’un chemin, etc.

(Vendeur de fruits, Cuba, ©R-evolution)

(Vendeur de fruits, Cuba, ©R-evolution)

Finalement, être touriste à Cuba, c’est avant tout être acteur de son voyage, garder l’esprit ouvert pour s’ouvrir aux cubains et à leur culture. 

Une pléiade d’expériences uniques et authentiques 

(Agriculteurs labourant son champ grâce à leurs boeufs, Cuba, ©R-evolution)

(Agriculteurs labourant son champ grâce à leurs boeufs, Cuba, ©R-evolution)

La singularité d’un voyage à Cuba, c’est aussi des expériences que l’on ne peut vivre nulle part ailleurs.

Cuba, c’est un monde à part.

Bruno nous parle notamment du cas particulier de la mise en tourisme de la permaculture sur “l’île village”. Si chez nous, l’agriculture biologique et le “mieux manger” se sont popularisés depuis quelques années maintenant, les raisons de leur développement sont éthiques et écologiques. A Cuba, leur origine est bien différente. De 1990 à 1994, la chute de l’URSS provoque la période que l’on appelle especial à Cuba, pour désigner la crise économique et la famine. 

Les habitants amenés à chercher à manger et sans pétrole pour les tracteurs ont ainsi développé un système de permaculture via notamment la réutilisation de chars à bœufs, la mise en place de compost et la création de jardins urbains sur les toits des maisons de la Havane. L’esprit collectiviste a quant à lui amené à la création de coopératives qui ont alors fleuri aux quatre coins de l’île.

(Visite d'une coopérative à cheval, Cuba, ©R-evolution)

(Visite d’une coopérative à cheval, Cuba, ©R-evolution)

Puis, avec le développement de l’agrotourisme et de la glamourisation de ces pratiques éco-friendly, les cubains ont peu à peu ouvert ces fermes au tourisme afin de répondre aux nouvelles attentes des voyageurs. 

Aujourd’hui, il est donc commun de visiter ces fermes coopératives, ces fincas, où les maraîchers vous expliquent le fonctionnement de cette agriculture socialiste propre à Cuba. 

Outre la permaculture, les expériences authentiques ne manquent pas à Cuba. Bruno vous dévoile ses adresses préférées pour visiter La Havane autrement. 

En effet, la capitale cubaine ne se résume pas qu’aux voitures classiques américaines, à la fabrique de tabac et au Capitole. 

Vous pouvez aussi :

  • Dormir dans le couvent Santa Brigida encore en activité.
  • Se balader à cheval ou avec les vélos, taxis et coco taxis.
  • Vivre l’expérience des soirées cubaines en dehors du Habana Café là où il n’y a (presque) que des cubains.
  • Enregistrer une chanson accompagné de musiciens au studio EGREM.
  • Aller dans une école de danse pour voir des spectacles de salsa, de flamenco ou encore de pop comme au Lizt Alfonso Dance Cuba. 
(Restaurant cubain, Cuba, ©R-evolution)

(Restaurant cubain, Cuba, ©R-evolution)

(Balade à cheval, Cuba, ©R-evolution)

(Balade à cheval, Cuba, ©R-evolution)

Découvrir l’hospitalité et la solidarité cubaine

(Couché de soleil, Cuba, ©R-evolution)

(Couché de soleil, Cuba, ©R-evolution)

La culture cubaine, ce n’est pas seulement Buena Vista Social Club, les taxis roses de la Havane, les cigares et les maisons colorées. 

Chez R-evolution, s’il fallait 3 mots pour définir les la culture cubaine ce serait les suivants : l’entraide, l’ouverture et l’éducation. 

Ainsi,  les conditions de vie liées à l’histoire et à la conjoncture socio-économique du pays ont remis la solidarité au centre des relations humaines. 

Cuba, c’est alors l’occasion de riches rencontres humaines. Mais pour la découvrir, Bruno nous explique l’importance de l’attitude à adopter en tentant de mettre au maximum son ethnocentrisme, bien que naturel, de côté le temps d’un voyage. 

Il est naturel d’analyser la culture d’autrui à partir de sa propre culture puisque c’est notre modèle de représentations. Cependant, Bruno nous explique qu’à Cuba particulièrement, pour profiter de l’hospitalité humaine et de tout ce que cette culture à  nous offrir, il est important de mettre ses préjugés de côté sans chercher à tout comprendre et comparer. Si l’on reste fermé, Bruno nous le dit, on peut passer totalement à côté du pays.